PWHL : l’envers de la médaille – TVA Sports

L’histoire est écrite par les vainqueurs.

Je suis bien placé pour savoir que cette phrase célèbre est vraie. La WWE a gagné toutes ses batailles et depuis plusieurs années maintenant, raconte l’histoire à sa façon, qu’elle soit vraie ou pas. 

Les perdants eux?

Ils ne sont plus là pour commenter ou bien on les met suffisamment de côté pour qu’ils ne soient plus pertinents. 

C’est le cas de la Professionnal Women’s Hockey League (PWHL) et de la défunte Premier Hockey Federation (PHF). 

La PWHL a non seulement acheté la PHF, mais elle l’a détruite. Au lieu de prendre la fondation de la PHF et de construire par-dessus, on y a mis le feu comme dans une vieille grange et on a décidé de bâtir quelque chose d’autre. 

Les équipes ont été dissoutes. Les contrats des joueuses ont été annulés. Tous les employés de la ligue ont été congédiés, coachs, directeurs généraux et présidents inclus.

C’est comme si un tsunami était passé sur la PHF et que plus rien n’avait survécu. Même le site web n’existe plus. 

Pas de PWHL sans la PHF

Pourtant, sans la PHF, la PWHL ne voit pas le jour. 

Et je n’exagère pas. Le crédit va à la PHF et à une équipe en particulier, la Force de Montréal. 

« Si ce n’est pas de Montréal et de l’impact qu’on a eu sur le hockey féminin et la PHF en l’espace d’un an – parce qu’on a changé la game de la PHF au complet –, il n’y a pas de fusion, d’achat, disait Kevin Raphaël à La Presse récemment. Ça m’a été dit des deux bords. Autant la Ligue professionnelle de hockey féminin que les anciens propriétaires de la PHF. » 

Au lieu de compter sur un marketing et une mise en marché qui étaient bien rodés, une équipe qui commençait à faire son chemin dans le marché sportif québécois et qui avait permis, entre autres, d’attirer 2 500 personnes à la partie d’ouverture à Verdun et plus de 3 000 spectateurs en une fin de semaine à Rivière-du-Loup, on a voulu effacer toute trace de cette équipe, de cette ligue et recommencer à zéro, comme si la saison 2022-2023 n’avait jamais existé. 

« Il est très clair que si vous lisez les commentaires de Kendall Coyne-Schofield, ou Hilary Knight, ou Billie Jean King, ou Jayna Hefford, ou d’autres qui ont été des porte-parole éminents de l’association des joueuses (PWHPA), elles n’avaient que du dédain pour tout ce que la PHF pouvait faire, explique Miles Arnone, ancien propriétaire du Pride de Boston dans la PHF et un des investisseurs de la défunte ligue, dans une entrevue accordée au Hockey News. Les membres de la PWHPA veulent être considérées comme les fondatrices alors qu’elles sont vraiment les destructrices. »

Crédit photo : AFP

C’est pourquoi je n’étais pas surpris de ne pas entendre les lettres PHF avant la 44e minute du repêchage de la PWHL lundi dernier sur Sportsnet One.  

J’ai même entendu une entrevue où l’intervieweuse mentionnait qu’il y avait une forte histoire du hockey féminin à Montréal avec les Stars et les Canadiennes, comme si La Force n’avait jamais joué un match. Comme si La Force n’avait pas été la première équipe de hockey féminin au Québec à voir toutes ses parties être télévisées. Comme si La Force n’avait pas été la première équipe de hockey féminin au Québec à offrir des conditions salaires permettant à ses joueuses de vivre de leur sport. 

Mais la PWHL a gagné et peut écrire l’histoire à sa façon. 

L’histoire du hockey féminin organisé

Pour bien comprendre ce qui se passe en ce moment, permettez-moi de revenir un peu en arrière.  

La PHF s’est appelée la National Women’s Hockey League (NWHL) de 2015 à 2021 avec seulement (sauf la dernière année) des équipes américaines. 

Parallèlement, au Canada, il y avait la Canadian Women’s Hockey League (CWHL), une ligue, vous l’aurez deviné, entièrement canadienne. C’est dans cette ligue que les Stars et les Canadiennes de Montréal ont joué. 

Les deux ligues ont parfois eu le support d’une équipe de la LNH. Les deux ligues ont eu des repêchages. Les deux ligues ont eu des matchs présentés à la télévision. Par contre, dans les deux cas, les salaires des joueuses étaient dérisoires. 

Au printemps 2019, à la surprise de tous et toutes, la CWHL a décidé de fermer ses portes. Une expansion était sur la table pour la NWHL, mais les relations étaient difficiles entre les joueuses et les dirigeants de la NWHL et en mai 2019, une association des joueuses (PWHPA) a vu le jour afin de servir les intérêts des joueuses. 

Puis, après la pandémie et un changement de direction, la NWHL a changé de nom pour la PHF. La ligue a aussi décidé d’augmenter la masse salariale de chacune des équipes, soit de 150 000$ à 300 000$. Puis en 2022-2023, l’année où la Force a été admise dans la ligue, cette masse était rendue à 750 000$. Cette année, s’il y avait eu une saison, elle aurait été de 1.5 million par équipe. En 2022, la ligue s’était engagée à investir 25 millions afin d’augmenter les salaires, offrir des soins de santé et de meilleures installations. 

De son côté, la PWHPA a décidé de former une ligue de quatre équipes avec uniquement les joueuses faisant partie de l’association. 

La PHF devenait une menace pour la PWHPA

L’an dernier, des joueuses gagnaient des sommes considérables dans la PHF, loin des pinottes qu’on leur donnait auparavant et cette année, juste avec la Force, au moins la moitié des joueuses auraient vécu uniquement de leur hockey, le but de toute joueuse professionnelle. Dans les faits, les meilleures joueuses de la PHF auraient gagné bien plus que les meilleures joueuses de la PWHPA. 

Et la grogne commençait à s’installer. 

La réalité, c’est que l’an dernier, la PWHPA a empêché plusieurs joueuses de mieux gagner leur vie. 

Des joueuses de la PWHPA voulaient jouer dans la PHF. Mais on ne leur permettait pas ou on essayait de les convaincre de rester, laissant même planer l’idée de les rayer des formations nationales canadiennes et américaines, là où pour l’instant à tout le moins, l’attention vers le hockey féminin est à son comble. Des rencontres devaient être faites en catimini entre des dirigeants de la PHF et des joueuses de peur que les dirigeants de la PWHPA soient mis au courant. 

La PHF avait même en tête l’idée d’une règle pour cette saison qui permettrait aux équipes d’ajouter une joueuse en provenance des équipes nationales et qui ne compterait pas sur la masse salariale. 

Cependant, le 30 juin dernier, après que les équipes de la PHF aient signé la plupart de leurs joueuses pour la prochaine saison, la ligue a pris tout le monde par surprise, incluant les dirigeants et les joueuses, en dévoilant avoir été achetée par le groupe de Mark Walter, co-propriétaire des Dodgers de Los Angeles et du Chelsea FC, soutenu par le groupe de l’ancienne gloire du tennis et la militante du sport féminin, Billie Jean King.

Crédit photo : AFP

Également soutenue par King, l’association des joueuses a par la suite signé une convention collective se terminant en 2031 avec les propriétaires. Les joueuses de la PHF ne pouvaient pas faire partie de cette négociation. 

« La principale caractéristique de la convention collective est que les salaires des joueuses commencent à environ 16% de moins des salaires que nous allions payer cette saison dans la PHF, ajoute Arnone. La convention collective a essentiellement négocié l’élimination totale de la PHF en échange d’une convention qui les paie moins et pour laquelle la répartition des salaires est structurée de manière à vraiment favoriser un très petit nombre de joueuses des équipes nationales américaine et canadienne. Ces dernières seront payées au sommet de l’échelle et continueront également de percevoir leur compensation auprès de leur équipe nationale ainsi que l’argent des commanditaires. Qui va vraiment souffrir ici? Ce sont les membres de la PWHPA et les membres de la PHF qui ne sont pas des joueuses de premier plan en Amérique du Nord. Ce sont elles qui vont vraiment souffrir. »

Pour résumer, la PHF devenait une menace pour la PWHPA. 

D’ailleurs, si la PHF ne s’était pas fait acheter, la PWHPA voulait partir une ligue plus structurée cette saison. Et si on regarde les marchés choisis par la PWHL, c’est-à-dire cinq des sept marchés de la PHF, il aurait été difficile pour la PWHPA de faire sa place quand le Pride est à Boston depuis 2015 et que la Force est si bien installée à Montréal. 

« La PWHPA nous avait clairement fait savoir qu’ils formeraient une nouvelle ligue avec ou sans nous », confirme Arnone. 

Ce dernier se souvient d’une rencontre que les parties avaient eue avec Gary Bettman et dans laquelle le commissaire de la LNH avait émis un commentaire indiquant que la PHF était prête à travailler avec la PWHPA.

« Bettman a demandé aux représentants de la PWHPA s’ils étaient prêts à travailler avec la PHF, notant que la LNH aiderait à négocier une solution et serait très aidant. Et Jayna Hefford et Ilona Kloss et Billie Jean King et les joueuses des équipes nationales conduisant l’autobus de la PWHPA ont indiqué qu’elles ne souhaitaient pas faire ça. »

La solution ultime étant plutôt de l’anéantir.

Plus ça change, plus c’est pareil

Ce qui nous ramène au repêchage de lundi. 

À chacune des interventions, on parlait de la ligue et du repêchage comme si c’était quelque chose de révolutionnaire. Pourtant, l’histoire démontre qu’il y a déjà eu des ligues regroupant les meilleures joueuses nord-américaines, l’implication de certaines équipes de la LNH et des repêchages. La différence c’est qu’elles seront maintenant mieux rémunérées.   

D’ailleurs, au sujet du repêchage, on mentionnait à Sportsnet comme quoi le repêchage de la PWHL serait différent des autres. Une panéliste donnait en exemple le cas de Sarah Nurse, qui, en 2018, avait été repêchée au deuxième rang du repêchage de la CWHL parce qu’elle voulait jouer à Toronto et que la ligue n’avait pas l’argent pour l’envoyer ailleurs. Alors les joueuses, dans la mesure du possible, jouaient le plus près d’où elles habitaient. 

Pourtant, lorsqu’on regarde les trois joueuses que les équipes de la PWHL pouvaient signer avant le repêchage, ainsi que le repêchage comme tel, l’aspect de jouer à la maison est encore très présent. 

New York a signé deux joueuses américaines. Boston en a signé trois. Minnesota a signé trois Américaines dont deux provenant du Minnesota. Montréal a signé deux Québécoises, Marie-Philip Poulin et Ann-Renée Desbiens. Et Toronto a mis deux joueuses de la région métropolitaine de Toronto sous contrat, dont Sarah Nurse. 

Crédit photo : Getty Images via AFP

Ironie quand tu nous tiens. 

Vous trouvez que j’exagère?

Lors de la première ronde du repêchage, le tout premier choix appartenait à l’équipe du Minnesota. Qui cette équipe a-t-elle repêchée? Une joueuse du Minnesota qui jouait pour l’Université du Minnesota l’an dernier.

Au deuxième rang? Toronto a choisi la défenseure de 35 ans Jocelyne Larocque, qui joue dans le Grand Toronto depuis 2014. 

Au troisième rang? Boston a choisi Alina Muller, une Suissesse qui a joué son hockey universitaire à Boston et qui avait signé avec le Pride de Boston dans la PHF cette saison.

De son côté, Montréal a choisi Erin Ambrose, une Ontarienne, qui a non seulement joué pour les Canadiennes de Montréal à la fin des années 2010, mais aussi pour l’équipe de Montréal dans la PWHPA et qui a été coach adjoint avec l’Université Concordia. Dans plusieurs repêchages simulés, Ambrose était perçue comme l’une des deux premières défenseures repêchées. Elle a finalement été la quatrième défenseure repêchée. 

Et ça a continué dans les autres rondes. 

Toronto a repêché Emma Maltais qui a grandi en banlieue de Toronto et Brittany Howard, qui a grandi et joué à Toronto. Boston a repêché Loren Gabel qui jouait à Boston l’an dernier. Et Minnesota a été la plus active à ce niveau en repêchant neuf joueuses ayant joué au Minnesota dans la PHF l’an dernier, provenant de l’état du Minnesota ou les deux. 

On a vu des repêchages de la WWE moins arrangés que ça!

Accommodement au détriment du professionnalisme

Il ne faut pas non plus se surprendre que lorsqu’une joueuse se déclarait disponible pour le repêchage, elle pouvait aussi remplir un formulaire lui permettant, dû à des circonstances particulières, de jouer dans un seul marché. Ce n’est pourtant pas une clause faisant partie des 62 pages de la convention collective. Mais le tout a quand même été confirmé par Jayna Hefford, la vice-présidente des opérations hockey de la PWHL et anciennement consultante aux opérations de la PWHPA. 

Selon le Hockey News, à la suite d’une demande acceptée, la ligue dictait aux équipes, pour la majorité de ces joueuses, à quelle ronde choisir la joueuse en question. Oui, oui, c’est la ligue qui décidait. Plusieurs équipes seraient d’ailleurs mécontentes de cette pratique. 

Quand je vous parlais de la WWE…

Et c’est ce que je trouve difficile à avaler comme amateur. 

Qu’en 1969, le Canadien de Montréal pouvait repêcher les deux meilleurs francophones est une chose. Mais que 54 ans plus tard, un repêchage d’une ligue professionnelle en soit encore à aménager les règles afin de repêcher dans sa cour, j’ai un peu plus de difficulté avec ça.

Quand tu embarques dans le sport professionnel, tu le fais sachant que tu peux être appelé à jouer n’importe où. Imaginez la rogne si Connor Bedard avait décidé de jouer avec les Canucks de son Vancouver natal. 

Je comprends qu’on a voulu être accommodant, mais éventuellement, on devra réellement passer au niveau professionnel si on veut être pris au sérieux. En date d’aujourd’hui, on ne connait toutefois pas la liste de celles qui se sont prévalues de cette clause. 

L’Équipe de Montréal

Une autre chose m’a dérangé. 

L’équipe de Montréal. L’équipe de New York. L’équipe de Toronto.

Comment peut-on avoir un repêchage aussi médiatisé et aussi supposément révolutionnaire sans avoir encore le nom des équipes, sans donner une identité à ces équipes? Ça ne fait pas très sérieux. 

Pourtant, Toronto, New York, Minnesota, Montréal et Boston avaient tous des noms l’an dernier dans la PHF, noms qui appartiennent maintenant à la PWHL. 

À quel point veut-on effacer la PHF de l’histoire? 

À défaut d’avoir un nom, Montréal devrait avoir une bonne équipe sur la glace. Poulin, Stacey, Ambrose, Desbiens donnent à l’équipe une très bonne base et sont bien connues de la directrice générale Danielle Sauvageau. 

Mais en écoutant le repêchage hier, j’ai vu à la table Mikael Nahabedian. Ayant fait ses études à l’Université McGill et ayant travaillé dans le hockey féminin en Suède, il était le directeur du département des statistiques avancées pour la Force de Montréal l’an dernier. Il connait les joueuses de la PHF et de l’Europe comme pas un. 

Et c’est alors que j’ai compris certaines sélections, qui, sans Mik, auraient passé sous le radar de l’organisation.

Ce n’est pas pour rien que trois des 10 meilleures pointeuses et deux des six meilleures pointeuses à la défense de la PHF aient été repêchées par Montréal.  

Une heureuse embauche que celle de Nahabedian, qui, il y a quelques semaines à peine, se faisait pourtant courtiser par une autre équipe de la ligue. 

L’Équipe de Montréal…en français?

Au niveau des Québécoises, l’équipe en a pour l’instant cinq. À part Poulin et Desbiens, elle a aussi repêché l’attaquante Gabrielle David, la défenseure Maude Poulin-Labelle et l’attaquante et capitaine de la Force l’an dernier, Ann-Sophie Bettez. Cinq sur 18 et il reste encore cinq postes à combler pour atteindre le maximum de 23 joueuses. 

Un ratio qui, lorsque l’équipe sera complétée, aura beaucoup de sens. 

Parce que même si certains ont vilipendé le confrère Richard Labbé, le français demeure un aspect important lorsque tu joues un sport professionnel à Montréal. Les troisième et quatrième choix de Montréal, Maureen Murphy et Dominika Laskova, ont toutes les deux mentionnées en entrevue qu’elles devront apprendre le français et qu’elles savaient à quel point ce serait important. C’est en fait la première chose qu’elles ont dite en entrevue. 

Crédit photo : Photo Martin Chevalier / JdeM

Toutefois, et je ne veux pas revenir sur le débat Kori Cheverie, j’ai vu passer une publication sur la plateforme X de l’Équipe de Montréal, qui débutait par ceci:

« La sixième choix de la draft inaugurale de la PWHL 2023 est… »

Pardon? 

On dirait un message traduit par Google ou écrit par un Torontois qui ne parle pas vraiment français. 

Je veux bien qu’on me dise que l’entraîneure-cheffe va apprendre le français, mais est-ce qu’on peut aussi l’enseigner à la personne qui s’occupe des réseaux sociaux s’il vous plaît? 

La PHF, sous-représentée

Au final, des 161 joueuses ayant joué dans la PHF l’an dernier, 98 ont envoyé leur candidature pour le repêchage de la PWHL. De ces 98, 33 joueuses ont été repêchées.

De l’équipe nationale canadienne des derniers championnats mondiaux, 100% des joueuses qui étaient disponibles pour le repêchage ont été choisies. Du côté de l’équipe américaine, toutes celles disponibles pour le repêchage ont été repêchées, sauf une, Becca Gilmore, qui jouait dans la PHF l’an dernier. 

Il a d’ailleurs fallu attendre la quatrième ronde pour enfin voir une joueuse qui jouait dans la PHF l’an dernier être repêchée. 

Le ratio est tout de même plus important que du côté des dirigeants. 

En effet, aucun des sept coachs et aucun des sept DG de la PHF ne s’est trouvé un emploi dans la PWHL. Alors que dans les faits, la moitié avait les compétences pour l’être. D’ailleurs, jusqu’à tout récemment, certains de ces dirigeants se faisaient encore appeler pour aider la nouvelle ligue.

Il reste maintenant un bassin de 178 joueuses parmi lesquelles les équipes complèteront leur formation. De ce nombre, 65 ont joué dans la PHF l’an dernier. Reste à voir combien seront choisies parmi les 30 postes disponibles. 

Les faits avant le sport

Il est difficile pour l’amateur moyen de bien se retrouver dans l’histoire du hockey féminin et dans la façon que les choses fonctionnent. Il faut vraiment avoir été impliqué à un certain niveau pour le comprendre, ce qui a été mon cas l’an dernier, et c’est pour cela que je me suis permis d’écrire cet article. 

J’aime et j’appuie le hockey féminin. Je connais plusieurs joueuses personnellement. J’espère sincèrement que la PWHL connaisse du succès et qu’éventuellement, toutes les joueuses de la ligue puissent vivre de leur sport, même si je crois que la ligue aurait pu faire les choses différemment. 

Toutefois, j’appuie les faits par-dessus tout. Les faits et le désir de rectifier le tir, de raconter les choses comme elles se sont déroulées. 

Et non pas l’histoire, racontée par les vainqueurs.